Le choc culturel au retour....
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Le choc culturel au retour....
Bonjour à tous, voici un texte que nous donnons à nos volontaires qui reviennent d'une longue mission. Ceci pourrait peut etre utile à certains d'entres vous...
Le syndrome du retour
Vous rentrez d'un long séjour à l'étranger et en pleine forme ? Attention, vous pourriez bien à avoir
à subir un deuxième choc culturel ! Le stress qui se manifeste durant
la période d’ajustement suivant le retour à la maison peut être
surprenant car on prend pour acquis que la maison est un environnement
familier.
Le syndrome du retour
Le syndrome du retour (ou Re-Entry Syndrome - RES), également qualifié de « contre-choc culturel », est une réponse psychologique vécue par de nombreuses personnes qui retournent
chez elles après avoir vécu et travaillé quelque temps dans une autre culture. Cette situation résulte du stress émotionnel ressenti lorsque vous devez vous réadapter à votre propre culture. Après une période d’euphorie initiale, de nombreux volontaires qui reviennent ressentent
des sentiments d’isolement, d’égarement. Vous pouvez penser que personne ne comprend réellement ce que vous avez vécu et, ce qui est pire, que les gens s’en désintéressent. Avoir vécu à l’étranger plusieurs mois peut aussi affecter votre opinion sur votre propre culture, voire sur
les valeurs et le mode de vie de votre entourage. Vous pouvez aussi sentir que les amis ou le style d’existence que vous avez laissé vous manquent. Enfin, vous pouvez vous sentir déconnecté de votre lieu de résidence actuel, parce que la situation ayant évolué en votre absence,
vous ne vous sentez plus appartenir à ce milieu. Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, pas de panique ! Sachez qu’un expatrié sur deux estime que son retour a été plutôt difficile (selon une étude menée par le CLONG Volontariat avec IPSOS en 2004).
Lutter contre le syndrome du retour
D’abord, la prise de conscience
Ne pensez pas que cela n’arrive qu’aux autres : si ce n’est pas le cas pour tous, plusieurs d’entre vous vivent cependant difficilement leur retour, se sentant isolés, parfois un peu perdus.
Acceptez que vous avez changé
Acceptez le fait que votre expérience vous a changé. Tentez de trouvez des personnes
qui ont vécu des expériences semblables. Réalisez aussi que vous avez acquis de
nouvelles compétences et de nouvelles connaissances : sachez les mettre
à profit (par exemple en les ajoutants sur votre CV)
Renouez avec votre monde
S’informer sur ce qui a pu se passer pendant votre absence est
important, vous pourrez trouver utile de feuilleter les vieux journaux
ou de discuter avec vos amis. Aidez les personnes de votre entourage à
vous comprendre : on vous demandera de parler de votre expérience ;
acceptez ces invitations, elles sont l’occasion de promouvoir les causes
pour lesquelles vous avez travaillé. Ce sont aussi des temps d’échange
avec un public souvent curieux et intéressé par votre expérience, avec
lequel vous pourrez partager un peu de votre vécu, de vos idées, de vos
interrogations aussi parfois.
De même, le journal local sera souvent
ravi d’avoir un article sur l’expérience à l’étranger d’un de ses
lecteurs - une bonne occasion pour vous de revenir sur votre vie en
mission pour mieux la faire comprendre autour de vous.
Evitez les excés
Évitez de dépasser les limites dans l’auto-réconfort : alcool, drogues
ou nourriture. Tout cela va bien un court moment, mais les conséquences
peuvent être lourdes à porter. Evitez aussi les décisions à
l’emporte-pièce, comme, par exemple, partir sur un nouveau projet sans
prendre le temps de la réflexion.
Mais aussi...
Ne sautez pas sur un nouveau job si vous pouvez attendre un peu. Il
faut en effet reconnaître que vous avez besoin de temps pour récupérer
et vous remettre, mentalement et physiquement. Ce temps de repos, loin
d’être superflu, peut vous aider à mieux peser vos choix et vos
décisions.
Pour plus d'info: www.servicevolontaire.org
Le syndrome du retour
Vous rentrez d'un long séjour à l'étranger et en pleine forme ? Attention, vous pourriez bien à avoir
à subir un deuxième choc culturel ! Le stress qui se manifeste durant
la période d’ajustement suivant le retour à la maison peut être
surprenant car on prend pour acquis que la maison est un environnement
familier.
Le syndrome du retour
Le syndrome du retour (ou Re-Entry Syndrome - RES), également qualifié de « contre-choc culturel », est une réponse psychologique vécue par de nombreuses personnes qui retournent
chez elles après avoir vécu et travaillé quelque temps dans une autre culture. Cette situation résulte du stress émotionnel ressenti lorsque vous devez vous réadapter à votre propre culture. Après une période d’euphorie initiale, de nombreux volontaires qui reviennent ressentent
des sentiments d’isolement, d’égarement. Vous pouvez penser que personne ne comprend réellement ce que vous avez vécu et, ce qui est pire, que les gens s’en désintéressent. Avoir vécu à l’étranger plusieurs mois peut aussi affecter votre opinion sur votre propre culture, voire sur
les valeurs et le mode de vie de votre entourage. Vous pouvez aussi sentir que les amis ou le style d’existence que vous avez laissé vous manquent. Enfin, vous pouvez vous sentir déconnecté de votre lieu de résidence actuel, parce que la situation ayant évolué en votre absence,
vous ne vous sentez plus appartenir à ce milieu. Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, pas de panique ! Sachez qu’un expatrié sur deux estime que son retour a été plutôt difficile (selon une étude menée par le CLONG Volontariat avec IPSOS en 2004).
Lutter contre le syndrome du retour
D’abord, la prise de conscience
Ne pensez pas que cela n’arrive qu’aux autres : si ce n’est pas le cas pour tous, plusieurs d’entre vous vivent cependant difficilement leur retour, se sentant isolés, parfois un peu perdus.
Acceptez que vous avez changé
Acceptez le fait que votre expérience vous a changé. Tentez de trouvez des personnes
qui ont vécu des expériences semblables. Réalisez aussi que vous avez acquis de
nouvelles compétences et de nouvelles connaissances : sachez les mettre
à profit (par exemple en les ajoutants sur votre CV)
Renouez avec votre monde
S’informer sur ce qui a pu se passer pendant votre absence est
important, vous pourrez trouver utile de feuilleter les vieux journaux
ou de discuter avec vos amis. Aidez les personnes de votre entourage à
vous comprendre : on vous demandera de parler de votre expérience ;
acceptez ces invitations, elles sont l’occasion de promouvoir les causes
pour lesquelles vous avez travaillé. Ce sont aussi des temps d’échange
avec un public souvent curieux et intéressé par votre expérience, avec
lequel vous pourrez partager un peu de votre vécu, de vos idées, de vos
interrogations aussi parfois.
De même, le journal local sera souvent
ravi d’avoir un article sur l’expérience à l’étranger d’un de ses
lecteurs - une bonne occasion pour vous de revenir sur votre vie en
mission pour mieux la faire comprendre autour de vous.
Evitez les excés
Évitez de dépasser les limites dans l’auto-réconfort : alcool, drogues
ou nourriture. Tout cela va bien un court moment, mais les conséquences
peuvent être lourdes à porter. Evitez aussi les décisions à
l’emporte-pièce, comme, par exemple, partir sur un nouveau projet sans
prendre le temps de la réflexion.
Mais aussi...
Ne sautez pas sur un nouveau job si vous pouvez attendre un peu. Il
faut en effet reconnaître que vous avez besoin de temps pour récupérer
et vous remettre, mentalement et physiquement. Ce temps de repos, loin
d’être superflu, peut vous aider à mieux peser vos choix et vos
décisions.
Pour plus d'info: www.servicevolontaire.org
Re: Le choc culturel au retour....
Je pense qu'on a plus ce sentiment après être parti faire du volontariat qu'un échange linguistique (j'ai fait les deux) parce que dans le premier cas on a souvent plus de vie familiale, on est plus indépendant, etc.
Ça m'a fait bizarre lorsque je suis arrivée aux USA (pour ma seconde rhéto, j'avais été en Équateur faire du volontariat avant) de nouveau avoir plein de contraintes (surtout qu'il y en avait plus que dans ma "vraie" famille).
Maintenant, deux ans après, j'ai toujours ce genre de sentiment, par exemple je me désintéresse complètement des ragots. Et comme c'est le sujet principal de conversation de mes amies d'enfance c'est assez chiant. Bon en même temps j'ai plus honte de ne pas m'intéresser à la politique que de ne pas m'intéresser à truc qui à largué machine parce qu'elle a dit à bidule qu'il avait une belle voiture. Alors qu'avant de partir j'étais radio potin parce que je savais tout sur tout le monde.
Maintenant mes amis son majoritairement des mecs (et c'est connu, ça parle de sexe, pas de ragots) et la plus part sont soit parti aussi, soit plus âgé que moi.
Ça m'a fait bizarre lorsque je suis arrivée aux USA (pour ma seconde rhéto, j'avais été en Équateur faire du volontariat avant) de nouveau avoir plein de contraintes (surtout qu'il y en avait plus que dans ma "vraie" famille).
Maintenant, deux ans après, j'ai toujours ce genre de sentiment, par exemple je me désintéresse complètement des ragots. Et comme c'est le sujet principal de conversation de mes amies d'enfance c'est assez chiant. Bon en même temps j'ai plus honte de ne pas m'intéresser à la politique que de ne pas m'intéresser à truc qui à largué machine parce qu'elle a dit à bidule qu'il avait une belle voiture. Alors qu'avant de partir j'étais radio potin parce que je savais tout sur tout le monde.
Maintenant mes amis son majoritairement des mecs (et c'est connu, ça parle de sexe, pas de ragots) et la plus part sont soit parti aussi, soit plus âgé que moi.
Re: Le choc culturel au retour....
Oh mon dieu, c'est beaucoup trop vrai tout ça!
C'est pas aisé du tout de rentrer, et je m'attendais pas à ce que cela soit si dur! C'est le moment le plus difficile de toute l'année...
J'ai pleuré non stop pendant le mois qui a suivi le retour :p
On se sent différent, on ne se sent pas chez soi... Mes amis étaient devenus gamins, ma famille pas intéressante, j'étais habituée à changer de familles et à avoir de complètement nouvelles choses à chaque fois, et là paf que des anciens trucs qui m'entouraient, pas de choses à découvrir, que du réchauffé...
C'était super dur !!!
Mais rassurez vous, ça passe un peu Quand j'ai commencé à l'université, j'ai plus eu le temps de m'ennuyer, j'ai rencontré de nouvelles personnes, etc.
Et là ça va beaucoup mieux!
Même si cette nuit j'ai rêvé que j'y retournai, alors forcément pas facile le réveil...
C'est pas aisé du tout de rentrer, et je m'attendais pas à ce que cela soit si dur! C'est le moment le plus difficile de toute l'année...
J'ai pleuré non stop pendant le mois qui a suivi le retour :p
On se sent différent, on ne se sent pas chez soi... Mes amis étaient devenus gamins, ma famille pas intéressante, j'étais habituée à changer de familles et à avoir de complètement nouvelles choses à chaque fois, et là paf que des anciens trucs qui m'entouraient, pas de choses à découvrir, que du réchauffé...
C'était super dur !!!
Mais rassurez vous, ça passe un peu Quand j'ai commencé à l'université, j'ai plus eu le temps de m'ennuyer, j'ai rencontré de nouvelles personnes, etc.
Et là ça va beaucoup mieux!
Même si cette nuit j'ai rêvé que j'y retournai, alors forcément pas facile le réveil...
Re: Le choc culturel au retour....
Le remède le plus efficace c'est quand même de tomber amoureux, après on se demande si on serait repartir sans son chéri, et on se dit que non, pas sans lui. Et alors on se dit qu'on est quand même vachement bien là maintenant
Re: Le choc culturel au retour....
Je suis rentré depuis vendredi donc disons une semaine et pour le moment je n'ai aucun problème, sûrement car tristement ma famille d'accueil ne me manque absolument pas et que ça faisait longtemps que je voulais rentrer. Tout est comme avant et je n'ai aucun problème de style choc culturel du retour. D'un côté j'aimerais bien, définitivement, rien de mon expérience n'était attendu --'
Re: Le choc culturel au retour....
Dommage que tu sembles visiblement ne pas avoir pas vécu une expérience très intense.
La prochaine fois, essaie le volontariat
La prochaine fois, essaie le volontariat
Re: Le choc culturel au retour....
Le remède le plus efficace c'est quand même de tomber amoureux, après on se demande si on serait repartir sans son chéri, et on se dit que non, pas sans lui. Et alors on se dit qu'on est quand même vachement bien là maintenant
Quand je suis partie du Mexique, j'étais hyper triste et je ne voulais pas du tout aller en Flandre. Mais un mois plus tard, même si c'était pas toujours le bonheur dans ma famille d'accueil, j'étais super heureuse parce que je suis tombée amoureuse d'un flamand. Quand j'ai du rentrer chez moi fin décembre, j'étais contente de quitter la famille où je vivais. Mais j'étais super triste de ne plus voir mon copain tous les jours, ni de faire du vélo, les scouts, l'école... je voulais pas quitter cette vie.
Je ne serais pas partie au canada si les billets n'étaient pas déjà acheté et tout déjà confirmé. Franchement, je n'étais plus autant motivée.
L'année passée, je pensais que la Flandre serait trop nulle et je n'attendais que le Canada. Finalement, le canada me déçoit beaucoup et j'ai passé des merveilleux moments en Flandres. Je reviens le 2 juillet en Belgique. La semaine passée, j'ai réussi à ne plus compter les jours, mais le weekend est tellement ennuyeux que j'ai recommencé.. aargh!
Mex-Flan-Canada- Junior
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Humeur : Torontooo <3
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