Alice, future ES

Bonjour, bonsoir,
Je ne suis pas très douée avec les présentations, alors je vais faire de mon mieux.

Donc je me prénomme Alice, mais je pense que, rien qu'au titre, vous vous en doutiez déjà. Le deux juin, j'aurai 15 ans. Mais ça, ce n'est pas vraiment important. Je ne me passionne réellement au Japon que depuis peu. Petite, je voyageais sur du Miyazaki, des étoiles plein les yeux. Seulement, je ne portais pas grande attention au pays originel en lui-même.
Une otaku du Japon, voilà ce que je suis devenue. Tout du moins, c'est ce que je pense. Pour confirmer ce "statut" que je m'attribue, j'ai dans l'idée de partir étudier une année sur place, histoire de me fonder un avis bien clair sur le pays, et non entâché par des visions pseudo-idéalistes. Cependant, le Japon, c'est cheros le churros, et étudier là-bas, encore plus. Il va falloir m'accrocher et enchaîner les jobs d'été, les prochaines années, pour tout de même aider un minimum mais parents financièrement. Mais, j'ai encore du temps devant moi, et je ne me déciderai à partir qu'avec mon bac littéraire en poche. Dix-huit ans, c'est le moment idéal, pour s'évader.
Je suis beaucoup intéressée par l'organisme YFU (sa prononciation est un casse-tête sans nom, je bloque souvent dessus: dites, "waï éf you" convient-il? haha), par ses prix attractifs et, de ce que j'ai pû comprendre, par sa fiabilité.
Le Japon est pour moi ce qu'est la fleur au Sakura. Il me passionne, m'ensorcèle. Je suis complètement "in love" de sa culture, de ses moeurs, de ses modes, de.. tout. Au fond, je sens bien que mes parents espèrent que ce n'est qu'une passade, qu'une fixation d'adolescente, mais j'ai la chance d'avoir le soutien complet de ma mère et la certitude que cet engouement pour le territoire nippon me poursuivra longtemps. Je suis bien consciente que, comme chaque endroit, le Japon recèle de points noirs. Mais, et après? C'est partout pareil, il ne faut pas en être surpris. Franchement, j'attends avec impatience mon jour de gloire, celui où je dépasserai les frontières de notre belle France pour m'envoler au Pays du Soleil Levant. Ohlala, c'est bête à dire mais j'aimerais bien vieillir un peu... un peu plus vite.
Pour passer le temps, je me renseigne, je lis sur le sujet, je suis avec plaisir vos témoignages, je m'informe sur la culture japonaise, etc.
"Si l'on me demande ce que moi je vais chercher au Japon, je n'ai aucun mot pour le dire. Je sens très profondément, dans ma cage thoracique, ce qui entre en convulsion à la seule idée de respirer à nouveau l'air nippon, et je refuse de dévaluer par des termes inadéquats une pulsion aussi forte. Tout ce que je sais, c'est que, comme la dernière fois, j'ai besoin d'être sauvée. De quoi ? Si je le savais, je serais déjà sur la voie du salut, ce qui n'est pas le cas. Je sais que le Japon a le pouvoir de me sauver, puisqu'il l'a déjà fait." Amélie Nothomb. C'est beau, ça donne (encore plus) envie.

Merci beaucoup à vous.
@Zattrz: Ton message m'a beaucoup fait sourire, il est vachement encourageant! J'imagine qu'une fois là-bas, bien que les proches soient à l'autre bout du monde, je ne voudrais plus en sortir. Oh, ça me tarde tellllement.
Pour ce qui est du Rotary, j'en ai beaucoup entendu parler, et généralement en bien. Seulement, ce qui me gêne, ce sont les règles parfois dures qu'ils imposent. Sinon, je souhaiterais savoir si l'on doit s'"engager" au Rotary? Je ne sais pas trop comment expliquer: par ex, après avoir fait son année à l'étranger ainsi qu'après avoir accueilli un étudiant étranger, si tu dois encore avoir affaire avec eux, hormis quelques speechs et excursions. Une dernière chose m'embête: le changement de familles d'accueil. On ne peut construire de réels liens en seulement trois mois. C'est sûr, ça permet d'élargir ses rencontres, mais reconstruire dans chaque famille d'accueil ses "habitudes", c'est plutôt usant. D'autant plus si on s'attache vraiment à l'une des familles et qu'on se voit obligée de la quitter peu de temps après.
En conclusion: C'est vrai que pour ce qui est du tarif, c'est complètement génial, mais il y a beaucoup de contraintes. Je ne dénigre pas cet organisme, et qui, qui plus est, a permis à booooon nombre de personnes de s'épanouir dans un pays étranger. Cependant, je ne pense pas qu'il soit fait pour moi. Et quitte à payer 7000€ avec YFU... C'est une somme conséquente, mais je pense que ça en vaut le prix. Mais en fait, c'est surtout l'histoire de l'"engagement" au Rotary, qui reste assez floue pour moi. En faisant un voyage à l'étranger avec cet organisme, devient-on un membre à part entière du club? Doit-on plus tard, devenir marraine d'un(e) futur(e) Rotarien(ne)? Cela peut paraître idiot, et je m'en excuse, mais je me pose beaucoup la question.

@SamJo92: Merci beaucoup à toi!
@imablue: Ah, dans ce cas, ça change vraiment la donne! Il y a aussi des chances que mon père devienne plus ouvert au Rotary et change d'avis sur celui-ci. Un de ses amis avait eu quelques déboires avec le RC, et mon père n'en avait pas gardé un avis très concluant. Il reste toujours le problème des règles plutôt strictes (et apparemment, transgressées sans gênes par les membres du forum hahaha) ainsi que le changement de familles d'accueil. Mais le fait qu'il n'y ait pas d'engagement enlève un grooos poids. J'ajoute le Rotary dans les probables organismes auxquels je m'attarderai le plus. Après j'aviserai avec mes parents pour ce qui est d'accueillir un étranger. Je pense que cela ne poserait pas de problème, étant donné le misérable tarif (comparé à d'autres) que l'on nous demande en retour, pour partir une année. Toujours étant, je te remercie de me répondre aussi rapidement.
EDIT Sinon, j'aimerais savoir si une moyenne générale minimum est imposée, pour avoir la chance de partir avec le Rotary?